Les dix chanteurs swingers à la parité parfaite de Charlatan Transfer s'installent
accompagnés d'un pianiste et d'un contrebassiste, qui s'ils n'interviennent que rarement,
le font toujours avec majesté. Ils ont totalement conquis le public avec un très doux et
délicat "
Smile" de Chaplin, ou le très beau et très jazz "
It don't
mean a thing" de Duke Ellington. La belle leçon de jazz a continué par un scat très
entrainant "
All the things you are" et a confiné au sublime
avec une grâce aérienne dans la fin de "
Tea for two"
où les voix se sont éteintes d'elles-mêmes peu à peu, comme la flamme d'une bougie.
Le Dauphiné Libéré (Vaucluse Matin), samedi 14 août 1999